Non défini
RPEFMT 2022-2026 UEMO 2910202 SDSM
En 2021, l’activité économique bénéficie d’un environnement des affaires favorable, grâce à un climat socio-politique apaisé, à l’allègement des mesures d’endiguement de la Covid-19 et à la poursuite de l’exécution des grands projets d’infrastructures publiques. Cette dynamique de normalisation s’est renforcée avec le démarrage de la campagne de vaccination au début du mois de mars 2021. Ainsi, le taux de croissance du PIB se situerait à 6,5 % en 2021 contre 2,0% en 2020. Cette évolution serait stimulée du côté de l’offre, par une bonne progression des secteurs secondaire (+7,4% en 2021 après +1,9% en 2020), et tertiaire (+9,1% en 2021 après +0,7% en 2020). Le secteur primaire baisserait (-1,5% en 2021 contre +2,2% en 2020), en relation avec le repli de l’agriculture d’exportation (-1,4%) et de l’agriculture vivrière (-1,4%). Au niveau de la demande, la croissance serait tirée par la reprise de la consommation finale (+6,4%) et la consolidation des investissements (+10,2%).
Le taux d’inflation se situerait à 2,8% contre 2,4% en 2020, en lien essentiellement avec le
renchérissement des produits comestibles. La gestion des finances publiques pour 2021 conduirait à un déficit budgétaire de 5,6% du PIB comme en 2020, tenant compte des dépenses de lutte contre la persistance de la pandémie et des dépenses pour faire face à la crise énergétique et aux attaques terroristes.
Le ratio de l’encours de la dette publique (hors C2D) sur le PIB nominal ressortirait à 51,1%
contre 47,6% en 2020, en lien avec la prise en compte des décaissements relatifs aux grands
projets structurants.
Le solde global de la balance des paiements ressortirait excédentaire de 840,0 milliards,
après le solde positif de 642,3 milliards en 2020. Les statistiques monétaires à fin décembre 2021 se caractériseraient par une consolidation de la masse monétaire s’élevant à 15 259,7 milliards soit une progression de 17,0% par rapport à 2020, en liaison avec la consolidation de la reprise économique et une hausse attendue de chacune de ses composantes.
Sur la période 2022-2026, le Gouvernement continuera la mise en oeuvre du PND 2021-2025,
à travers le renforcement de la qualité des institutions et la bonne gouvernance, le maintien de la stabilité du cadre macroéconomique, la poursuite de la diversification et de la transformation structurelle de l’économie et l’accélération des réformes structurelles et sectorielles. Le taux de croissance du PIB devrait croître en moyenne par an de 7,9% sur la
période 2022-2026, en relation notamment avec les acquis des PND 1 et 2 et la poursuite de la stratégie du Gouvernement en matière de développement socio-économique. L’inflation évoluerait en dessous de 3% sur la période du programme compte tenu du bon niveau attendu de la production vivrière. En effet, elle se situerait entre 2,0% en 2022 et 1,5% en 2026 avec une moyenne de 1,6% sur la période.
S’agissant des finances publiques, elles seraient caractérisées par une amélioration progressive du déficit budgétaire qui passerait de 4,7% du PIB en 2022 à 3,8% du PIB en 2023
puis à 3,0% du PIB en 2024, en 2025 et en 2026, en rapport avec une bonne tenue des recettes totales et dons qui croitraient de 6 417,7 milliards en 2022 à 9 117,6 milliards en 2026,
soit une progression annuelle moyenne de 9,2%, et une bonne maîtrise des dépenses qui progresseraient de 8 393,0 milliards en 2022 à 10 949,66 milliards en 2026, soit une progression moyenne annuelle de 6,9% sur la période.
Le ratio de l’encours de la dette publique rapporté au PIB nominal serait de 50,0% en 2022
et en moyenne de 42,3% sur la période 2022-2026. La balance des paiements se caractériserait par un solde global négatif. Cette situation s’expliquerait par la persistance du déficit du compte des transactions courantes et une faible mobilisation des ressources financières extérieures. Le compte courant enregistrerait un déficit sur toute la période, principalement sous l’effet du creusement des soldes des services et des revenus. Ce solde négatif passerait de 1 443,6 milliards (3,4% du PIB) en 2022 à 2 157,0 milliards (3,6% du PIB) en 2026. Les agrégats monétaires projetés sur la période 2022-2026 seraient marqués, en moyenne annuelle, par une consolidation de la masse monétaire de 11,0%. Elle passerait ainsi de 17 289,4 milliards en 2022 à 25 721,2 milliards en 2026. Les avoirs extérieurs nets connaîtraient une baisse moyenne annuelle de 8,1% pour se situer à 2 569,7 milliards en 2026. Quant aux créances intérieures, elles augmenteraient en moyenne annuelle de 13,6% pour atteindre 25 701,5 milliards en 2026.
Sur la période 2022-2026, le profil des principaux indicateurs macroéconomiques devrait connaître une amélioration continue..